SCREENWRITER - DIRECTOR - PHOTOGRAPHER
From Photography to Cinema
I came to cinema through photography, particularly fashion photography, which is my original specialization, by way of creating and marketing decorative objects and fashion accessories.
It's a passion that has been long nurtured and has grown over several years, fueled by my experiences, travels, and encounters, with the COVID pandemic serving as a trigger.
My first short film, "Agonie," and the awards it received, along with the fact that the film was purchased by TV5 Monde, have encouraged me greatly, as well as the people who worked on my film, which makes me enthusiastic to continue.
I love observing others, capturing their authenticity, freezing a moment of their lives, finding the angle and light that best express their thoughts and emotions.
I am both altruistic, spontaneous, and meticulous: thus, I give great importance to sound to complement my narrative. This is what I did in my short film "Agonie": the sound of waves on rocks, the sound of the wind, muffled yet joyful conversations, the sound of a camera, juxtaposed with the gasping of a migrant drowning and gasping for air.
My Artistic Approach
First and foremost, I like to analyze the differences in people, authentic individuals in natural settings, confronted with a new element emerging in a simple yet simultaneously too-certain life.
This is what I wanted to show in "Agonie," but also in my film projects Le son du silence, Lalouna, Monsieur Marie, Grindr surprise and Garry No comment...
I also aim to raise questions about how others perceive difference, about judgment, prejudices, stereotypes (based on physical appearance, skin color, religion, s ex, disability...), but also about the contempt for others revealed by indifference to pollution, contempt for the environment (natural or built), signs of exacerbated individualism.
When I write a screenplay, I always keep in mind the importance of originality, surprise, audience, and budget.
The goal is to lift the "veil of appearances," norms, and standards, even if it means reversing perspectives: in "Agonie," it's a white man drowning, his head surrounded by a cage, in the indifference of a black man who goes so far as to take a photo of him as if to entertain himself or as if he wanted to keep the memory of a mere stranded fish.
In my film project "Le son du silence," it's a child who doesn't speak, on the run, who arrives in a village, an object of curiosity that only raises one question: whether it's a girl or a boy, thus avoiding a reality...
And in my film project "Garry No comment," I want viewers to question themselves harshly about prejudices, stereotypes, the recklessness of young people towards drugs, sexuality, but also to raise awareness about the worsening destruction of the planet.
In my project "Monsieur Marie," I want to show love, regardless of differences, to show that one can have compassion, kindness even if a person is not from one's family, of the same origin.
In July 2021, I made my first short film, "Agonie"; it's a self-production.
The film won 8 awards, had 20 festival selections, and was bought by TV5 Monde.
In 2022, I made a music video, "Le train," composed by Dante Agostini and performed by Orbatum.
It's a self-production.
In October 2023, I made "La boite à coucou," and the film is currently in post-production.
In January 2024, I shot the Orbatum music video on the prologue music of the Olympic Games composed byWoodkid, currently in post-production.
I
I
I
SCENARISTE - REALISATEUR - PHOTOGRAPHE
De la photographie au cinéma
Je suis venu au cinéma par la photographie, en particulier de mode, qui est ma spécialisation d'origine, en passant par la création et commercialisation d'objets de décorations et d'accessoires mode.
C'est une passion longuement mûrie et qui a germé pendant plusieurs années, nourrie de mes expériences, voyages et rencontres et la pandémie de covid a été le déclencheur.
Mon premier court-métrage Agonie et les récompenses obtenues, le fait que le film soit acheté par TV5 Monde m'ont beaucoup encouragé et les personnes qui ont travaillé sur mon film me rendent enthousiaste pour continuer.
J'aime observer les autres, capturer leur authenticité, figer un moment de leur vie, trouver l'angle et la lumière exprimant le mieux leurs pensées et émotions.
Je suis à la fois altruiste, spontané et méticuleux : j'accorde ainsi au son une importance majeure pour accompagner mon propos. C'est ce que j'ai fait dans mon court-métrage Agonie : le son des vagues sur les rochers, le bruit du vent, des conversations étouffées mais joyeuses, le bruit d'un appareil photo, se juxtaposant au halètement d'un migrant en train de se noyer et à la recherche d'air.
Ma démarche artistique
J'aime tout d'abord analyser les différences chez des gens, des personnes authentiques dans des décors naturels, confrontés à un élément nouveau surgissant dans une vie simple mais en même temps trop pleine de certitudes.
C'est ce que j'ai voulu montrer dans Agonie, mais aussi dans mes projets de film Le son du silence, Lalouna, Monsieur Marie, Grindr surprise et Garry No comment...
Je souhaite enfin poser la question du regard posé par les autres sur la différence, la question du jugement, des préjugés, des stéréotypes (en fonction de l'apparence physique, la couleur de peau, la religion, le s exe, le handicap...), mais celle du mépris de l'autre révélé par l'indifférence face aux pollutions, le mépris de l'environnement (naturel ou construit), témoins d'un individualisme exacerbé.
Quand j'écris un scénario, je garde toujours en vue l'importance de l'originalité, la surprise, le public et le budget.
L'objectif est de lever le "voile des apparences", des normes et des standards, quitte à renverser les perspectives : dans Agonie, c'est un homme blanc qui se noie, la tête entourée d'une cage, dans l'indifférence d'un homme noir qui va jusqu'à le prendre en photo comme pour se distraire ou comme s'il voulait garder le souvenir d'un simple poisson échoué.
Dans mon projet de film Le son du silence, c'est un enfant qui ne parle pas, en fugue, qui arrive dans un village, objet de curiosité qui ne suscite qu'une seule question, à savoir s'il s'agit d'une fille ou d'un garçon, évacuant ainsi une réalité...
Et dans mon projet de film Garry No comment, je souhaite que les spectateurs puissent se questionner violemment face aux préjugés, aux stéréotypes, à l'insouciance des jeunes face à la drogue, la sexualité́ mais aussi les sensibiliser à la destruction de la planète qui empire à vue d'œil.